Dossier La nourriture en islam et en christianisme
Ethique de la nourriture en islam
Mustapha Cherif
Les aliments dans le Coran et les hadîths
Fatima Chbibane Bennaçar
D'un Dieu qui nourrit à un Dieu qui se donne en nourriture
Anne-Sophie Vivier-Muresan
Une nourriture que nous ne connaissons pas
Christine Fontaine
La grande dignité du pain en Orient
Boutros Hallaq
L'expérience d'une "Table Ouverte Paroissiale"
Sylvie Le Bret
Les tables du partage
Keira Amable
Regard d'une élue
Alexandra d'Alcantara
Les thés de Gennevilliers
l'équipe des "thés"
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En ce temps de dé-confinement, où nous bouclons ce dernier numéro, l’« évidence » de l’accès à la nourriture, dans laquelle vivent la plupart d’entre nous, s’est vu ébranlée. Faire des courses pour s’approvisionner, geste si banal et quotidien, est devenu une véritable expédition et un « moment-clé » de la semaine. Des échos inquiétants parviennent des campagnes, où certaines récoltes sont menacées par manque de bras ou de débouchés marchands. Des étudiants n’ont plus les moyens de manger. Des familles se sont vues privées, avec la fermeture des cantines scolaires, du seul repas consistant qu’elles pouvaient offrir à leurs enfants. Sans parler des personnes à la rue et de toutes celles qui dépendent de l’entraide sociale. Comment survivent-elles ? Le virus aura révélé à quel point manger est un acte social. Je peux être seul face à mon assiette, ce que je mange et le simple fait que je puisse manger n’est possible que si la société tourne. Il aura révélé un peu plus, aussi, la précarité, si ce n’est la misère, dans laquelle vivent tant et tant de personnes, rendant plus scandaleux que jamais les écarts, les contrastes. Oui, manger est un acte social.

Pour les croyants chrétiens et musulmans, c’est aussi un acte fondamental de leur vie de foi.

A la table de Dieu en isam

Les pratiques alimentaires des musulmans déroutent parfois, voir dérangent. Certains n’y voient qu’une liste d’interdits et se demandent comment Dieu peut lui donner de l’importance. Et pourtant, ces pratiques, qui sont loin de se résumer à des interdits, ont une cohérence profonde dans laquelle il faut entrer :
Ethique de la nourriture en islam
Mustapha Cherif

Les aliments dans le Coran et les hadîths
Fatima Chbibane Bennaçar


A la table de Dieu en christianisme

À la différence des musulmans, les chrétiens n’ont guère d’interdits et d’obligations alimentaires, même s’ils reconnaissent une valeur spirituelle à la pratique du jeûne. Pourtant, la nourriture n’en est pas moins au coeur de leur foi. Chaque dimanche, ils se rendent à l’église pour communier au corps du Christ ressuscité, communion qui passe par la consommation du pain (et du vin) consacré. Cette pratique a de quoi étonner, dérouter voir mettre profondément mal à l’aise les non chrétiens. Que peut vouloir dire manger le corps du Christ ? Et dans quel but ?
D'un Dieu qui nourrit à un Dieu qui se donne en nourriture
Anne-Sophie Vivier-Muresan

Une nourriture que nous ne connaissons pas
Christine Fontaine

Le partage du pain

Le nouveau coronavirus découvert en Chine en décembre 2019 s’est propagé à grande vitesse dans les pays du monde. Aux victimes du virus, il faut ajouter celles de la faim et de la misère qui se sont accrues de manière drastique.
Boutros Hallaq nous rappelle qu’avant cette crise 50% de la population mondiale accaparait déjà l’ensemble des richesses rejetant l’autre moitié dans la misère. Sylvie Le Bret et Keira Amable nous font part de leurs expériences : dans les églises comme dans les mosquées, l’invocation de Dieu est un mensonge si elle ne se concrétise pas dans le partage de la nourriture avec ceux qui en manquent. :

La grande dignité du pain en Orient
Boutros Hallaq

L'expérience d'une "Table Ouverte Paroissiale"
Sylvie Le Bret

L'expérience d'une "Table Ouverte Paroissiale"
Sylvie Le Bret


Faire table commune

Alexandra d’Alcantara est conseillère municipale, chargée des cultes, à Gennevilliers. A ce titre, elle doit régler les questions de nourriture dans les cantines scolaires. Elle participe également aux thés de Gennevilliers : une quinzaine de musulmans, chrétiens ou athées tentent un échange en vérité autour de problèmes de société liés à la présence encore récente de l’islam en France.
Les questions de nourriture ne se posent pas de la même manière dans un espace collectif ou à la maison. Chez soi, il n’est pas toujours simple pour un non musulman de satisfaire ses hôtes musulmans. Cette difficulté est-elle due à des coutumes alimentaires ancestrales qui s’ajoutent à la règle commune ou bien à une radicalisation de certains musulmans aujourd’hui ?

Regard d'une élue
Alexandra d'Alcantara

Les thés de Gennevilliers
l'équipe des "thés"



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