La Maison Islamo Chrétienne

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« La Maison Islamo Chrétienne » :
l’expression nous permet de dire la dimension de nos actions,
en particulier celles de Mes-Tissages.

A la recherche d’un lieu d’implantation

Quels débouchés pouvions-nous ouvrir pour ces cinq professionnelles devenues capables de produire de belles œuvres ? Certes, nous ne pouvions trouver d’acheteurs pour payer à leur juste prix une tapisserie ayant vu le jour au bout de plusieurs mois de travail et englouti un poids de laine important.

Nos objectifs, par ailleurs, ne pouvaient être d’ordre mercantile : nous nous voulions au service d’une rencontre fraternelle et d’un dialogue authentique entre populations d’origines religieuses et culturelles différentes. Bien sûr, il s’agissait ce faisant, d’être au service des plus démunis et la création d’emplois rejoignait nos ambitions. Les idées fusèrent. Nos tisserandes pouvaient transmettre leurs savoirs ; ne pourrait-on organiser des stages d’initiation au tissage qui séduiraient bien des personnes en quête de loisirs culturels ? Nous avions découvert l’intérêt que les enfants portaient à la calligraphie. Un maître était à notre disposition. Il n’était pas difficile d’organiser avec lui d’autres stages d’initiation, non seulement pour des enfants mais aussi pour des adultes. Les fréquentations que nous avions avec les familles maghrébines de la cité nous avaient révélé la saveur des thés à la menthe et des pâtisseries marocaines. Pourquoi ne pas ouvrir un salon de thé maghrébin ? Et même pourquoi ne pas ouvrir un espace de restauration maghrébine ?

Pour que ce projet prenne corps, deux conditions s’imposaient. Nous avions besoin d’un lieu d’implantation dans des quartiers privilégiés pour y rencontrer des clients suffisamment fortunés ne reculant pas devant la dépense. Par ailleurs il fallait trouver les sommes nécessaires pour équiper l’établissement rêvé. Un architecte, Léon-Pierre Trousseau, traçait des plans faisant apparaître que nos idées n’étaient pas irréalisables. Il y ajoutait un « lieu pour penser » : une salle où pouvaient se tenir des réunions de réflexion. Un jeune centralien, Iyad Hallaq, faisait une étude financière qui nous permettait de calculer les sommes à trouver. Il faisait ce travail aux côtés de François dont on pensait qu’il deviendrait le chef de projet. Où trouver cet espace ? Des promesses nous avaient été faites du côté de Boulogne mais sans être suivies d’effet. Quant aux sommes à trouver, par l’intermédiaire du Comité Départemental du Travail, on pouvait espérer les obtenir du Fonds social européen.

Une mosquée à Gennevilliers

A la même époque, Saad Abssi et Mohammed Benali, deux des piliers de notre réflexion, étaient motivés par un autre problème. Mohammed avait obtenu de la Municipalité de Gennevilliers, un terrain pour bâtir une mosquée. Il avait le souci de rejoindre les différentes associations musulmanes de la Ville pour les détacher de leurs lieux de prière souvent morbides, de s’unir pour que l’islam se situe comme un ensemble religieux homogène face à la municipalité. Saad, Mohammed et quelques autres avaient, eux aussi, trouvé l’architecte qui leur avait dessiné les plans du futur sanctuaire. Celui-ci avait construit une maquette qui restait exposée dans un local que le Maire, Jacques Bourgoin, avait mis à leur disposition. « Ennour » (« La lumière ») était le nom de l’association porteuse du projet. Le conseil d’administration organisait la récolte des fonds. Il était bien entendu qu’on refuserait le moindre argent de l’étranger. Très vite, des dons généreux sont venus les encourager. Des boîtes, mises dans toutes les boutiques de Gennevilliers, rapportaient chaque semaine des sommes importantes. Chaque vendredi, des fidèles partaient en province faire la quête à la sortie de la prière. Notre propre association voyait avec satisfaction s’organiser un islam méritant un véritable respect. Assez vite, on vit les murs se monter, rue Paul-Vaillant Couturier, à l’emplacement des anciennes usines Chausson. Il était assez piquant, pour certains anciens ouvriers de cet établissement de se rappeler les reproches qu’on leur faisait lorsqu’ils faisaient la prière. L’un d’eux se rappelait avoir prié, quand il se faisait reprendre, pour que Dieu transforme l’usine en mosquée. Il voyait sa prière exaucée.

Les foyers mixtes

Pendant ce temps de transition, les principaux responsables continuaient leur travail de médiation interreligieuse qui s’imposait. Il est important de signaler que de nombreux couples mixtes se formaient. Ils se trouvaient devant les interdits des uns et des autres dans les législations religieuses mais surtout dans les familles. Certes, l’islam s’opposait à reconnaître l’union d’une musulmane avec un chrétien mais elle acceptait celle d’une chrétienne avec un musulman. L’Eglise catholique accordait bien volontiers les dispenses nécessaires pour qu’une personne baptisée, homme ou femme, se marie avec une personne musulmane. Nous étions bien d’accord pour ne pas forcer un chrétien à se convertir  : c’était pourtant la condition pour que l’islam puisse reconnaître la validité de sa démarche. Il nous semblait important, dans tous les cas, de sauver l’amour.

Nous essayions de parler aux familles et les familles d’origine européenne n’étaient pas les plus faciles à convaincre. Mohammed était assez scrupuleux face aux interdits musulmans. En revanche Saad n’hésitait pas à recevoir, en même temps que le prêtre, les consentements d’une musulmane avec un chrétien. Son interprétation du Coran le lui permettait. La plupart du temps, la célébration avait lieu dans une église. Aux yeux de Mohammed les consentements tels qu’ils sont exigés chez les catholiques, engagent tout autant que ceux formulés en islam, pourvu qu’un musulman au moins en soit témoin. A plusieurs reprises, Mohammed était présent dans l’église, revêtu de sa djellaba. Il prenait la parole, lui aussi, et à sa suite, les musulmans présents récitaient la Fatiha. Nous prenions bien soin, évidemment, lors de la célébration, d’éviter les risques de confusion entre les appartenances des uns et des autres. Michel garde un souvenir ému d’une célébration organisée dans le Morvan. Un ami de notre association, Nasser Khalfi, avait bien voulu faire fonction d’imam. Les jeunes fiancés avaient dégagé un espace au milieu des bois. Leurs parents et leurs amis étaient placés sur des bancs, formant un bel et large cercle. Ils avaient fait appel à des gestes traditionnels du Maroc : échange de dattes, lait à boire dans une même coupe. De beaux textes avaient été préparés par leurs invités. L’émotion et la joie étaient grandes chez tous et, à l’issue de la célébration, la méfiance avait fondu entre les familles. Michel découvrait qu’il était possible que disparaisse un jour toute trace d’islamophobie dans notre pays !

Qui sont les conquérants ?

C’est encore pendant cette période de transition que nous prenions conscience que les propos tenus par les chrétiens sur l’islam étaient beaucoup plus sévères lorsqu’ils parlaient entre eux. Nous avions réussi, à plusieurs reprises, à faire se parler des musulmans et des chrétiens. Dans ce cadre, sans doute pour éviter de faire de la peine, les propos étaient plus iréniques. Quelques-uns des responsables chrétiens de l’association prirent la décision de créer un cadre où des chrétiens pourraient s’exprimer en toute liberté. Nous fîmes appel à Sœur Lucie Prouvot. Celle-ci est une juriste de haut niveau, spécialiste du droit des femmes dans le Droit musulman. Elle était à Alger, au fameux centre des « Glycines », lieu d’ouverture offert à l’environnement des intellectuels algériens de toutes tendances. On lui demandait de faire une conférence sur l’islam pour les chrétiens du diocèse, dans les locaux de l’évêché de Nanterre. Nous avions demandé à Saad d’être présent pour qu’il se rende compte des mentalités. Nous l’avions prié de ne pas intervenir.

La salle de l’évêché était comble. Après l’exposé de Sœur Lucie, on peut deviner ce que furent les réactions. On reprochait à la conférencière de ne pas avoir décrit les effets pervers de la Charia. Il n’est pas difficile d’imaginer toutes les formes d’aliénation qu’on reprochait à l’islam. Saad respectait la consigne jusqu’au moment où il n’y tint plus. On accusait l’islam d’être une religion conquérante et qui bientôt envahirait la France. Là, Saad bondit, malgré la promesse qu’il avait faite de ne pas intervenir. Il avait fait l’expérience de la colonisation, il avait risqué sa vie pour chasser le colonisateur. Ceux qui les avaient envahis les accusaient d’être des envahisseurs ! C’était plus qu’il n’en pouvait supporter et il prit la parole pour protester fermement. Un grand silence tomba sur l’assemblée et la conversion reprit bientôt sur un ton plus modéré.

La cité avait changé de visage.

Revenons à La Caravelle. Au fil des années, la Cité avait changé de visage ; la grande barre de béton avait été coupée en plusieurs endroits et la vue n’était plus tristement bornée. Tous les bâtiments avaient été refaits et tous les appartements rénovés. Des équipements culturels splendides avaient été construits : c’est à La Caravelle qu’on trouvait la salle de danse la plus luxueuse du département. Les allées étaient propres et, grâce à un système de vidéosurveillance perfectionné, la délinquance avait diminué. Dans le centre culturel, des subventions importantes permettaient d’embaucher le personnel nécessaire pour l’aide aux devoirs.

Notre relation aux enfants s’en trouvait modifiée. Ceci nous permit, en collaboration avec le Lycée, de lancer un travail de mémoire sur l’histoire de la cité. A partir des renseignements obtenus nous avons rédigé une plaquette illustrée par les tapisseries de notre atelier ; sous forme d’une nouvelle, on racontait l’histoire d’une famille immigrée à travers les transformations de la cité : « Maghrébines en exode ». Par ailleurs, nous avons conçu un jeu de société original qui permettait de transmettre des informations sur l’islam et sur le christianisme : JIC-JAK.

Il apparaissait bientôt que notre projet de centre interculturel ne pourrait pas prendre corps. François prétendait qu’il ne saurait pas venir à bout de la tâche, d’autant plus qu’il aurait fallu faire des emprunts à la Banque et prendre des risques que nous n’étions pas sûrs d’assumer. Pendant quelques mois, nous avons embauché un cadre qui, très vite, s’aperçut que la tâche, dans l’immédiat, était impossible à réaliser.

Un tournant à prendre

Il fallait s’organiser autrement. Comment fournir un emploi à ces femmes devenues de vraies professionnelles ? L’une ou l’autre trouvèrent à s’embaucher comme gardes d’enfants. Dans notre local de La Caravelle, avec Fatima comme « adulte relais », on essaierait de maintenir quelques activités de tissage grâce à une tisserande qu’on tenterait de garder. Une autre, à temps partiel, serait employée comme «  maîtresse de maison », chargée de veiller à l’entretien du matériel et à la surveillance des fournitures. Comment financer ce personnel ? Les tapisseries dont nous disposions ne trouvaient pas d’acheteurs en nombre suffisant. Le Conseil Général arrêtait de nous subventionner pour cette action. Nous avons alors proposé nos services pour accueillir et accompagner des femmes sans emploi. Mais la tâche était lourde pour Fatima, l’adulte-relais. Nous y avons renoncé au bout de deux ans. Sans doute aurait-il fallu baisser les bras si nous n’avions été encouragés et soutenus par le CCFD. Par ailleurs, nous avons fait appel à la générosité de nos amis qui ont su nous répondre sans hésiter et dont le nombre s’est alors considérablement élargi. Le temps était venu de nous structurer d’une manière plus ferme. Un grand merci à ECOSOL qui, à bien des reprises, nous a dépannés.

Nous avons d’abord décidé de ne pas rester prisonniers de l’étiquette laïque qui nous était imposée (« Mes-tissages »). Certes, nous garderions les activités de l’atelier qui étaient reconnues sous ce titre autour de Fatima. Mais nous voulions que la dimension interreligieuse de notre action soit perçue. L’ensemble des activités que nous allions organiser serait appelé « La Maison Islamo chrétienne ».

La portée théologique de la rencontre

Sous ce titre, nous désignons trois sortes d’objectifs à atteindre.

D’abord, il s’agit de réfléchir à la portée théologique de toute rencontre islamo chrétienne. Il est sans doute providentiel que l’Eglise, lors de Vatican II, ait invité les baptisés au dialogue à la veille des migrations en Europe de populations musulmanes. De nombreux groupes interreligieux se sont constitués ; des relations sympathiques s’y nouent, malgré les poussées islamophobes qui secouent la France. Mais les propos qui s’y échangent expriment souvent des convictions religieuses contestables. Des théologiens catholiques de renom ont travaillé sur le sujet. Mais il semble aux chrétiens de « la maison islamo chrétienne », que ces savants, malgré leur ouverture d’esprit, ont une conception de Dieu et de la vérité encore trop rigide. Nous préférons pour notre part, nous référer à certains théologiens moins connus dans les milieux islamo chrétiens mais dont la pensée est plus souple et plus pertinente. Il est curieux de constater que les livres étonnants de Guy Lafon ne sont jamais cités chez les théologiens officiels ni chez les responsables du dialogue islamo chrétien. Qui, parmi eux, a lu « Le Dieu commun » ou « Abraham et l’invention de la foi » ? Par ailleurs, nous pensons que beaucoup d’intellectuels musulmans s’exprimant en France sont assez décevants, plus soucieux de plaire à une certaine mentalité française que d’inventer une approche sérieuse des problèmes posés à l’islam dans une situation nouvelle. C’est pourquoi nous sommes en contact permanent avec Mustapha Cherif, l’Algérien qui, à travers un vocabulaire relativement traditionnel, s’est imprégné de la pensée philosophique française la plus contemporaine. Cet ami de Jean-Luc Nancy, disciple de Derrida, n’a-t-il pas été invité à faire un cours au Collège de France ?

Alimenter la réflexion

Un deuxième axe consiste à fournir des instruments de formation pour le dialogue. Fut un temps où l’on proposait des conférences. Mustapha Chérif, à plusieurs reprises, est venu parler, répondant à notre appel. En réalité les conférences sur le sujet se multiplient et cette multiplication épuise l’intérêt. Sans les supprimer systématiquement, nous les relativisons. Nous préférons alimenter la réflexion par des cahiers, modestes mais réguliers. L’originalité de cet instrument consiste en ce que ses exigences intellectuelles ne sont pas séparées de la réalité. En même temps qu’elle fournit des articles un peu serrés, de Mustapha particulièrement, elle donne la parole à des musulmanes de banlieue qui vivent concrètement leur islam dans un milieu pluraliste. Ces femmes ne sont écoutées par personne et pourtant elles ont beaucoup à dire : nous permettons que leurs voix soient entendues. Nous pensons, en effet, que le dialogue islamo chrétien n’est pas la rencontre de deux systèmes théologiques, mais le coude-à-coude charnel avec les musulmans et musulmanes dans l’histoire concrète et difficile que nous vivons à l’intérieur de nos pays européens autrefois chrétiens.

C’est encore dans le même souci de formation que nous acceptons de venir dans les aumôneries ou les écoles qui nous demandent de leur faire connaître l’islam.

Les lèvres s’ouvrent

Enfin, la troisième dimension de « La Maison islamo chrétienne » consiste à honorer le mystère de la parole. Le problème est particulièrement aigu dans un pays où la difficulté de communication inhérente à tout échange, se double d’une difficulté culturelle et linguistique. Notre histoire, on l’a compris à propos du tissage, nous a fait découvrir que prendre en considération la culture de l’autre, libérait sa parole. Nous essayons de ne pas oublier la leçon. A La Caravelle, autour de Fatima, un travail passionnant se déploie dans l’atelier, en pied d’immeuble. Fatiha la tisserande a plaisir à accueillir toutes les femmes maghrébines ou européennes qui veulent s’initier au tissage. Autour d’un métier, les femmes savent toujours quoi se dire. L’atelier s’est doté de machines à coudre industrielles. Les mamans sont nombreuses à venir en profiter pour réparer les vêtements des enfants et même pour se confectionner leurs propres parures: Fatima est modéliste de métier et met ses compétences au service de qui en a besoin. Toutes les femmes du voisinage entrent souvent pour la seule raison des rencontres qu’elles vont y vivre. Fatima sait animer ces rencontres et donner corps aux propositions les plus diverses. Les femmes ont plaisir à échanger des recettes de cuisine ; c’est l’occasion de confectionner entre soi des repas originaux. Coiffure, séances de henné, sorties avec les enfants et les adolescents, cinéma : toutes sortes d’activités sont proposées par les unes et les autres. Les accoutrements sont divers : des femmes complétement sécularisées en côtoient d’autres en tenues salafistes ; mais par-delà toutes les nuances de vêtements, la fraternité entre elles toutes est grande. Les lèvres s’ouvrent pour parler à cœur ouvert, dire en toute confiance les peines les plus intimes. Les écouter conduit à découvrir les blessures qui leur sont infligées et le racisme dont elles sont victimes lorsqu’elles sortent de leur cité.

Les « thés de Gennevilliers »

de rencontre et de parole à inventer? Ce cahier sort à un moment où nous nous apprêtons à tenter une expérience. Un événement heureux, en effet, marque l’anniversaire de nos vingt ans. La mosquée Ennour a terminé de construire la partie culturelle de son édifice et « La Maison islamo chrétienne » est invitée à s’y manifester. Dans ce cadre, nous lançons une opération que nous appelons « Les Thés de Gennevilliers ». Nous nous apercevons que lorsque musulmans et chrétiens se parlent c’est toujours avec aménité. Jamais un Algérien n’avouera à son interlocuteur français que son pays s’est avéré colonisateur et rarement un chrétien ne dira à un ami de la mosquée que l’islam ne respecte pas la liberté de conscience. Peut-on créer les conditions pour qu’on puisse se parler en disant le fond de sa pensée sans craindre que le partenaire se sente offensé ? Nous l’espérons. Une équipe s’est constituée avec le curé de Gennevilliers, un pasteur protestant, les responsables de La Maison islamochrétienne, une conseillère municipale chargée des cultes et de la jeunesse autour d’un Libanais, ami de notre mouvement qui accepte d’assumer la responsabilité de l’entreprise. Sur le modèle des «cafés philosophiques» il s’agirait, par petites tables de 6 à 8 personnes, de mettre face-à-face une cinquantaine de chrétiens et de musulmans choisis pour leur esprit d’ouverture et leur liberté de parole. Sur un thème précisé par l’animateur, autour de chaque table (où l’on ne manque pas de servir un thé) la discussion est alors lancée. L’équipe d’animation tire les conclusions et voit comment relancer le débat. Le pemier "thé de Gennevilliers" a eu lieu en mars 2016 entre une quarantaine de personnes, connues pour leur expérience du dialogue, musulmanes, chrétiennes ou sans religion. L'expérience est prometteuse. D'autres suivront.

Et nous voilà au terme de notre récit. Il se termine par un projet. Autrement dit, notre histoire n’est pas terminée. Hamdullah

Le comité de rédaction


Activités de La Maison Islmo Chrétienne

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